Je suis très touché par l’intérêt porté par notre
Prismes Coulures de lave, giclements des morsures
Prismes Coulures de lave, giclements des morsures
Souffle fort mon vent...
Nous nous sommes abreuvés à tes sources pures
Osmose amoureuse
Bazar
Bazar
Brillez Ô belles étoiles
Pensées d'automne
Voeu du nouvel an
Que la nouvelle année 2020 soit pleine de joie, de succès et de bonheur pour tous ceux et celles que j'ai retrouvé(e)s, que j'ai perdu(e)s de vue, ceux et celles que j'ai à peine connu(e)s et qui ont rejoint mes cercles d'ami(e)s, que j'ai croisé(e)s des yeux, frôlé(e)s du coude ou surpris en passant, ceux et celles avec qui j'ai échangé des doutes et des certitudes, des malentendus et des connivences ! Ceux et celles que j'ai lu(e)s et relu(e)s, que j'ai commenté(e)s. Pareillement à des ami(e)s de longue date, je vous admire tous et toutes ! Que cette année soit pleine de plaisir et de succès, de raison et de compréhension, de paix et d'amour ! Amen !
Tristesse
Tristesse
Adieu astre de vie, cri de lumière,
Adieu ciel bleu, fulgurantes étoiles,
Adieu aubes merveilleuses,
Vous n’épancherez plus vos bras généreux sur les vastes prairies,
Ni par-dessus mes épaules votre chevelure rousse,
Adieu !
Je regarde affligé agiter le mouchoir humecté de ta larme,
Elle s’est tue comme après l’averse au hall la rumeur égayée des enfants,
J’ai survécu seulement à l’espoir de te retrouver,
Que de rêves magnifiques on a nourris,
Que de sourires à peine ébauchés subtilisés !
Adieu !
La joie se rompt,
La moue qui happe le sourire,
J’entends le trot implacable d’une chevauchée,
Ce peut être le lugubre glas,
L’ample tristesse de borne en borne,
Adieu !
Pourtant et de quel feu nous avons aimé,
Nous rivalisions d’amour,
Et tout notre destin était d’aimer.
A un ami des hauts monts
A un ami des hauts monts
Je suis familier de ces souffles de brise naissant aux cimes des cèdres et des chênes princiers de la Source d'argent, Aïn Noukra* où tu vécus, où nous vécûmes. Quand leur bruissement ondulait de rides de visage d'ange la surface de la source pure. Rien n'y menait qu'un chemin de gros blocs de silex et de granit comme un coin de paradis interdit, préservé de la profanation des âmes de ci-bas. Des blocs polis à force de mouler depuis les cieux hauturiers pour obstruer l’accès aux âmes impures, où des pics célestes se sont dressés pour suspendre la guipure étoilée. On y vivait tel quel mêlé à la nature et constituant son élément. Il y faisait toutes les couleurs de désirs. Je perçois ce souffle en toi cher ami dans sa fraîcheur originelle déversant du haut val dans la plaine infinie de Guigou*les plus suaves humeurs. Merci oh mon Bon, le bon des bons ! Je me demande pourquoi sont si hauts les lieux du bonheur, si loin les temps fixés aux heures auroréales, si limpides les regards sans ombre qui se fixent au point zéro, là où le pari ne peut se faire, juste sur le fil, entre être et non être. C’est si doux le passé, car l’enfance y est, cet îlot de bonheur, ce no man’s land ceint d’une aura sacrée, perdu depuis, adieu donc nid douillet de la tendre enfance ! A quel autre âge reviendriez-vous ?
*Aïn Noukra, (la Source d'argent), montagne de l' Atlas près de Guigou.
*Almis de Guigou, village du Moyen-Atlas à 40 kms d'Ifrane, 20 Kms de Boulemane et 90 de Fès.
Pluie (2), impressions.
Pluie (2), impressions.
Je frissonne à ces chutes liquides comme si elles collaient à ma peau, il faut les écouter ces gouttes feutrées sur les tuiles ou les regarder se précipiter comme un mécanisme qu’on déclenche, elles nous envoûtent ces gouttes qui susurrent comme des frémissements de joie, se créent comme par miracle et viennent berceuses et endormeuses fleurer notre esprit d’un opium extatique, je la vois parfois s’étirer et tapoter tel un tapis qu’on déroule, un énorme faisceau de fils d’eau cinglant résolument le sol, renaissant en clochettes, éclatant puis reformant, fondant et resurgissant comme en ébullition, malléable parfois au gré du coup de vent qui la fait plier, interrompre, saccader, puis relancer pour de bon, impossible à arrêter dans son énergie de manade de chevaux au galop, elle sasse et ressasse, je prête mon oreille domptée au charme de cette magistrale mélodie tel des rires de bonheur, et mon regard ébloui, pénétré de cet immense feuillage liquide ne sait à quel rameau s’accrocher, des rus se tressent, glissent , s’engloutissent imbibés, on entend craquer et desserrer, le mécanisme prend fin, il a plu.
Des ailes d'elle
Je suis Kertach Mohamed, marocain amazigh, professeur de français du second cycle, passionné de la littérature, égaré parmi la diversité et la richesse énormes de la culture et de la connaissance, amusé et ému à la fois de ce qui arrive dans la vie et dans le monde, ai effectué quelques modestes recherches sur Claude Simon, René Barjavel, Cartier Bresson, Marguerite Duras, sur Le Visuel dans le Texte, sur l'argumentation et la critique littéraire...Le français que je maîtrise le mieux est ma troisième langue avant l'anglais. Très amical, incapable de me décider à entamer la rédaction de ma première oeuvre romanesque. J'espère trouver dans ce site un espace favorable de stimulation et d'exhortation.
les Saisons, par Manal et Dady
Les fleurs sont revenues dans le pré,
Des fleurs multicolores, des fleurs...
J'entends gazouiller les oiseaux et vois
Eclore les bourgeons.
Je contemple bleuir le ciel tout près,
Prêt à se poser,
Et le ruisseau murmurer et conduire
Doucement les petits galets dorés.
Il est revenu comme à l'accoutumée
L'Hiver si gras de nuages et de fumée.
J'aime regarder tomber la pluie,
Elle crépite comme le feu dans la cheminée
Fumante,
Et les flocons tout doucement s'accrocher aux
Cils et aux mèches des passants tout réjouis
de ce paysage extraordinaire.
L'Eté était,
Mais ses rayons de soleil ont pénétré nos coeurs
Et y logent pour jamais.
C'est l'heure où le ciel a la couleur hâve des champs,
Et la nuit la luminosité des étoiles de campagne.
A quand alors ton retour ?
Tes feuilles ont pâli et voltigent
Ou chutent pénétrées par les rayons brûlants de l'été.
Elles fleurissent tout autrement plus jolies
Qu'au printemps.
Les oiseaux ont l'air de nous faire leurs adieux.
Ils partent on ne sait où même si les promesses
Du retour sont toujours tenues.
Emporte-nous au vent dans ton souffle
Avec ces feuilles blessées.
Au visiteur des Etats-Unis
Bonjour,
Je suis étonné par la fréquence de vos visites, et me demande pourquoi vous n'avez pas répondu à mon premier appel.
Ce message sera effacé dès que vous en aurez pris connaissance.
Merci.
Kertach Mohamed
"Dans les steppes mortifères" dédié par Tierry demercastel
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Dans les steppes mortifères( A Kertach Mohamed )
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