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Des ailes d'elle

4 avril 2024

Pluie 2

Pluie (2)
Je frissonne à ces chutes liquides comme si elles collaient à ma peau, il faut les écouter ces gouttes feutrées sur les tuiles, ou les regarder se précipiter tel un mécanisme qu’on déclenche, elles nous envoûtent ces gouttes qui susurrent comme des frémissements de joie, se créent comme par miracle et viennent berceuses et endormeuses fleurer notre esprit d’un opium extatique, je la vois parfois s’étirer et tapoter tel un tapis qu’on déroule, un énorme faisceau de fils d’eau cinglant résolument le sol, renaissant en clochettes, éclatant puis reformant, frétillant et resurgissant comme en ébullition, malléable parfois au gré du coup de vent qui la fait plier, interrompre, saccader, puis relancer pour de bon, impossible à arrêter dans son énergie de manade de chevaux au galop, elle sasse et ressasse, je prête mon oreille domptée au charme de cette magistrale mélodie tel des rires de bonheur, et mon regard ébloui, pénétré de cet immense feuillage liquide ne sait à quel rameau s’accrocher, des rus se tressent, glissent, s’engloutissent imbibés, on entend craquer et desserrer, il a plu.
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7 février 2023

Je suis très touché par l’intérêt porté par notre

Je suis très touché par l’intérêt porté par notre professeur Monsieur Marc Gontard, par ce mot tout compliment fait à mon recueil L’Herbe bleue. Je le remercie vivement et lui souhaite, comme à tous les amis, une nouvelle année pleine de bonheur, de santé, d’amitié et de poésie.
" Cher ami, j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de votre recueil. L’avant-propos est excellent. J’ai aimé aussi la manière dont vous associez vos poèmes à ceux d’autres poètes dans une sorte de communauté d’esprit et de fraternité poétique… Je vous joins un petit texte que « L’Herbe bleue » m’a inspiré. Très cordialement, M. Gontard." :
"La poésie de Mohamed Kertach résonne en nous comme l’éclosion d’une parole lumineuse qui nous réconcilie avec le monde, dans sa beauté et son incomplétude. Chacun de ses poèmes met en imagesl’instant poétique, comme dans le Haïku, mais avec plus de liberté et des épanchements moins rétifs à la règle. Car il y a dans l’instant poétique une sorte d’éblouissement où rayonne le bonheur d’être-là, dans un rapport de connivence avec la nature, la montagne berbère, ses plantes, ses sources, ses oiseaux. Le soleil et la pluie. La neige et l’arc en ciel. Aïn Noukra : source d’argent. Et aussi les odeurs. Les saveurs… Mais au-delà de l’émerveillement, l’élégie nous entraîne dans cette douceur amère qui est la conscience du temps. Le temps d’avant avec ses souvenirs, ceux d’un village, d’un ami, d’une femme aimée, et le temps d’après, dont nous ne savons rien car nous sommes « sur le fil entre être et non-être ». Que restera-t-il de tout cela à la fin du « Big Bang » ? Où serons-nous dans l’éther labouré par le cataclysme du temps qui se refermera sur lui-même ? Le poème comme méditation sur la beauté du monde et sa fragilité. Sur ce qui est, qui a été et qui n’est plus, mais que l’écriture restitue dans un éternel présent. L’Herbe bleue nous parle d’un bonheur simple à prendre dans l’instant même où il se sait menacé. C’est le privilège du poète de rendre à ce point sensible notre présence au monde par la seule vertu de sa parole. "
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52Vous, Thierry Demercastel, Abdelouahid Kertach et 49 autres personnes

 

28 février 2021

Prismes Coulures de lave, giclements des morsures

Prismes
Coulures de lave, giclements des morsures aux commissures
Des lèvres, amour et premières flammes,
Saignement pourpre de fleurs, l’amour est rouge,
Rouge-rubicond des premières menstrues de pucelle.
Hâve et pâle décline las le soleil vers des sphères secrètes,
Jaune flavus couleur d’abeille, couleur de fruits, couleur de fleurs.
Jaune était le monde à sa création comme à la fin de l’Univers,
Et ta peau d’amour, le jaune est la couleur de l’amour.
Je te reconnais à cette couleur qui te recouvre entière,
Dites-moi pourquoi tous les paysages sont verts,
On dit que la nature sourit de jeunesse quand toutes
Les couleurs déclinent et laissent place à la verdure.
Aureus, toi la couleur de l’épi de blé habillant le vaste champ,
Et de l’astre renaissant à l’aube et dorant tout l’horizon.
Dorées ou rosies des lèvres de fleurs ou de femmes adorées,
Egouttent des gouttes de bonheur dans ton regard de rosée.
Tu n’épargnes rien ma belle violette, mon lilas, ma lavande,
Mon orchidée, ma passiflore, ma mirabelle, ma tulipe, ma myrtille…
Tu es la couleur qui ne s’offre qu’à la beauté, et tu ne peux passer
Sans rehausser de ton minéral et de ton parfum palais et musées.
Tu as revêtu de ton azurage tous les cieux, les mers et les océans,
Les plus belles perles et tes prunelles, la mûre, la prune, très belles
Les fleurs bleues, les astres doivent l’être, cadeaux de fleuraisons,
Prismes d’ombelles, exhalaisons de parfums de l'arc-en-ciel.
28 février 2021

Prismes Coulures de lave, giclements des morsures

Prismes
Coulures de lave, giclements des morsures aux commissures
Des lèvres, amour et premières flammes,
Saignement pourpre de fleurs, l’amour est rouge,
Rouge-rubicond des premières menstrues de pucelle.
Hâve et pâle décline las le soleil vers des sphères secrètes,
Jaune flavus couleur d’abeille, couleur de fruits, couleur de fleurs.
Jaune était le monde à sa création comme à la fin de l’Univers,
Et ta peau d’amour, le jaune est la couleur de l’amour.
Je te reconnais à cette couleur qui te recouvre entière,
Dites-moi pourquoi tous les paysages sont verts,
On dit que la nature sourit de jeunesse quand toutes
Les couleurs déclinent et laissent place à la verdure.
Aureus, toi la couleur de l’épi de blé habillant le vaste champ,
Et de l’astre renaissant à l’aube et dorant tout l’horizon.
Dorées ou rosies des lèvres de fleurs ou de femmes adorées,
Egouttent des gouttes de bonheur dans ton regard de rosée.
Tu n’épargnes rien ma belle violette, mon lilas, ma lavande,
Mon orchidée, ma passiflore, ma mirabelle, ma tulipe, ma myrtille…
Tu es la couleur qui ne s’offre qu’à la beauté, et tu ne peux passer
Sans rehausser de ton minéral et de ton parfum palais et musées.
Tu as revêtu de ton azurage tous les cieux, les mers et les océans,
Les plus belles perles et tes prunelles, la mûre, la prune, très belles
Les fleurs bleues, les astres doivent l’être, cadeaux de fleuraisons,
Prismes d’ombelles, exhalaisons de parfums de l'arc-en-ciel.
3 janvier 2021

Souffle fort mon vent...

Souffle fort mon vent ton cri m'apaise… A elle !
Il doit avoir accroché et cumulé dans son parcours tous les souvenirs, ce vent d’Autan ! Je l’entends dire des histoires à rendre fou, des vers tels ceux-ci au rythme cassé comme des soupirs. Comme tu sais lire dans son souffle ! Je crains qu’il s’essouffle et se hâte de nous quitter tandis que nous n’avions pu prendre le temps de lorgner planer et voltiger les feuilles dorées, de les ramasser au balai dans le coin. Je l’entends vibrer et zéphir*, battre l’énorme plaine, vaciller à la révérence les ramées, dérouler au loin les gros nuages gris. Tu as dû pincer à chaque relais un souvenir, caresser de douceur les visages de ton haleine d’amante. Souffle fort mon vent ton cri m’apaise ! Colle à ma peau ta chevelure, ta rafale émoustillante ! Vent des dunes, vent des monts, celui des plaines et des mers, des vastes étendues. Claque à ma porte bienveillante messagère ! Glisse-toi par les interstices, je souffre, ton souffle repose. Ô Eole, maître de la Rose des vents, libère tes outres, essaime de tes grains et de tes embruns éoliens les sols arides ! D'où que tu viennes, par n’importe quelle allée, j’enfouirai mon cou dans ton fin plumage, nourris-nous de rêves, conte-nous les mystères de ton enchantement !
*zéphir est employé comme verbe, comme onomatopée.
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15 octobre 2020

Nous nous sommes abreuvés à tes sources pures

Nous nous sommes abreuvés
à tes sources pures,
nous nous sommes reposés
à l'ombre de tes cèdres
et humé ton parfum de pollen,
nous avons goûté aux racines exquises
des plantes sans noms
et aux baies pourpres et violettes,
nous avions tout le ciel bleu limpide
et ses étoiles perchées aux cimes,
mais depuis que des pas ont souillé notre éden,
nous sommes partis.
15 octobre 2020

Osmose amoureuse

Osmose amoureuse
Lui : -Je gagne ton corps et me fonds dans son pelage marin,
Elle : -Tu te moules dans mon corps coulé dans le tien,
Lui : -Je m'en prends aux crêtes de tes lèvres salines,
Elle : - Tu t'imprimes dans leur pulpe tel un roc sur la dune,
Lui : -Tu sourds effusive de mes germes câlines,
Elle : - Je disparais en toi tu te nies en moi,
Lui : - Tu t'absorbes en moi je me dissous en toi,
Elle : -Je me noue, je m'incruste, je me dilue dans ton fin tissage,
Lui : -Je m'imbrique, tu m'aspires, je t'injecte l'enivrant élixir,
Elle : -Tu te mues en rêves je suis ton oubli,
Lui : -Je suis dans mon élément tu t'accomplis en moi,
Elle : -Il n'y a pas d'ailleurs je pousse dans ton sol,
Elle et lui : -Une seule plante y pousse,
C'est notre amour moulé dans le creuset du temps éternel.
"L'enfance, même malheureuse, par quel bonheur la remplacer ? "
15 octobre 2020

Bazar

Bazar
Broches berbères, porcelaines caraques, cruchons gastéropodes,
Encensoirs jadéites, jarres des Mille et une nuits, colifichets,
Carafes d'eau de vie, jattes marbrées exhalant parfum de fruit,
Anses en bronze, lourds bracelets d’argent de vieilles aïeules,
Deniers millésimés, tabatières moisies, senteurs de prisé,
Colliers de sceaux, armoiries et argenteries de rois et de reines,
Jambiyas de combat yéménites et khanjars touaregs,
Cardes et rouets, mousquets, verrous et cadenas de grands-mères,
Arêtes et crocs de vertébrés colosses, caverne d’Ali Baba,
Peaux de couleuvres bourrées et fourrures en Raie de Chardin,
Sculptures végétales sentant la sève rance et masques d’Afrique,
Becs ou serres d’aigles, blasons de cyclopes ou d’archanges,
Carcasses géantes de tortues, gueules simiesques,
Ne sont que les moindres bibelots du musée du bazariste.
46Dalal Brakez, Asmae Zegui et 44 autres personnes
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15 octobre 2020

Bazar

Bazar
Broches berbères, porcelaines caraques, cruchons gastéropodes,
Encensoirs jadéites, jarres des Mille et une nuits, colifichets,
Carafes d'eau de vie, jattes marbrées exhalant parfum de fruit,
Anses en bronze, lourds bracelets d’argent de vieilles aïeules,
Deniers millésimés, tabatières moisies, senteurs de prisé,
Colliers de sceaux, armoiries et argenteries de rois et de reines,
Jambiyas de combat yéménites et khanjars touaregs,
Cardes et rouets, mousquets, verrous et cadenas de grands-mères,
Arêtes et crocs de vertébrés colosses, caverne d’Ali Baba,
Peaux de couleuvres bourrées et fourrures en Raie de Chardin,
Sculptures végétales sentant la sève rance et masques d’Afrique,
Becs ou serres d’aigles, blasons de cyclopes ou d’archanges,
Carcasses géantes de tortues, gueules simiesques,
Ne sont que les moindres bibelots du musée du bazariste.
 
15 octobre 2020

Brillez Ô belles étoiles

Brillez Ô belles étoiles vous avez toute la nuit ;
Tandis que la lumière du jour vous ensevelit.
Que serait le ciel sans vos lustres luisants,
Que rendrait le jour dans les yeux des amants ?
Sois noire plus que jamais, Ô nuit, sans toi je ne puis voir
L’amour et les rêves, c’est à toi que j’ose croire,
Sois longue et que le jour ne dure qu’un roulis !
Mais reviens, toutes les idylles se célèbrent la nuit.
Allez absorber tout le voile bleu-noir des éthers,
Mais reviens parer de ces étoiles l’éclat de ses yeux,
Flambez, perlez, diamantez, laissez retentir votre splendide bleuté,
C’est dans le noir parfait que je perçois tes lumières.
La poésie est le langage du Paradis.
15 octobre 2020

Pensées d'automne

Pensées d'automne
S'érige la demeure grise dans mon viseur,
Couleur d'argile cette plaine,
C'est la saison de la mue,
Voguent doucement les nuages blancs,
Gros de promesses,
Fumée à suivre jusqu'à l'autre raison,
M'obsède l'éternel filet de voix du ru,
Mes rêves, blondeur de paille restée sur l'aire,
S'effeuillent les branches nouées du noyer,
Bruit du vent au travers les volets clos,
Affluent les souvenirs du bon vieux temps,
Dans tous leurs plis,
Reflue le pâle soleil jusqu'à l'autre saison,
Pensées d'automne.
La poésie c'est le langage du Paradis.
21 janvier 2020

Voeu du nouvel an

 

Que la nouvelle année 2020 soit pleine de joie, de succès et de bonheur pour tous ceux et celles que j'ai retrouvé(e)s, que j'ai perdu(e)s de vue, ceux et celles que j'ai à peine connu(e)s et qui ont rejoint mes cercles d'ami(e)s, que j'ai croisé(e)s des yeux, frôlé(e)s du coude ou surpris en passant, ceux et celles avec qui j'ai échangé des doutes et des certitudes, des malentendus et des connivences ! Ceux et celles que j'ai lu(e)s et relu(e)s, que j'ai commenté(e)s. Pareillement à des ami(e)s de longue date, je vous admire tous et toutes ! Que cette année soit pleine de plaisir et de succès, de raison et de compréhension, de paix et d'amour ! Amen !

21 janvier 2020

Tristesse

 

Tristesse

Adieu astre de vie, cri de lumière,
Adieu ciel bleu, fulgurantes étoiles,
Adieu aubes merveilleuses,
Vous n’épancherez plus vos bras généreux sur les vastes prairies,
Ni par-dessus mes épaules votre chevelure rousse,
Adieu !
Je regarde affligé agiter le mouchoir humecté de ta larme,
Elle s’est tue comme après l’averse au hall la rumeur égayée des enfants,
J’ai survécu seulement à l’espoir de te retrouver,
Que de rêves magnifiques on a nourris,
Que de sourires à peine ébauchés subtilisés !
Adieu !
La joie se rompt,
La moue qui happe le sourire,
J’entends le trot implacable d’une chevauchée,
Ce peut être le lugubre glas,
L’ample tristesse de borne en borne,
Adieu !
Pourtant et de quel feu nous avons aimé, 
Nous rivalisions d’amour,
Et tout notre destin était d’aimer.

18 juillet 2018

A un ami des hauts monts

A un ami des hauts monts

Je suis familier de ces souffles de brise naissant aux cimes des cèdres et des chênes princiers de la Source d'argent, Aïn Noukra* où tu vécus, où nous vécûmes. Quand leur bruissement ondulait de rides de visage d'ange la surface de la source pure. Rien n'y menait qu'un chemin de gros blocs de silex et de granit comme un coin de paradis interdit, préservé de la profanation des âmes de ci-bas. Des blocs polis à force de mouler depuis les cieux hauturiers pour obstruer l’accès aux âmes impures, où des pics célestes se sont dressés pour suspendre la guipure étoilée. On y vivait tel quel mêlé à la nature et constituant son élément. Il y faisait toutes les couleurs de désirs. Je perçois ce souffle en toi cher ami dans sa fraîcheur originelle déversant du haut val dans la plaine infinie de Guigou*les plus suaves humeurs. Merci oh mon Bon, le bon des bons ! Je me demande pourquoi sont si hauts les lieux du bonheur, si loin les temps fixés aux heures auroréales, si limpides les regards sans ombre qui se fixent au point zéro, là où le pari ne peut se faire, juste sur le fil, entre être et non être. C’est si doux le passé, car l’enfance y est, cet îlot de bonheur, ce no man’s land ceint d’une aura sacrée, perdu depuis, adieu donc nid douillet de la tendre enfance ! A quel autre âge reviendriez-vous ?

*Aïn Noukra, (la Source d'argent), montagne de l' Atlas près de Guigou.
*Almis de Guigou, village du Moyen-Atlas à 40 kms d'Ifrane, 20 Kms de Boulemane et 90 de Fès.

27 mars 2018

Pluie (2), impressions.

Pluie (2), impressions.

Je frissonne à ces chutes liquides comme si elles collaient à ma peau, il faut les écouter ces gouttes feutrées sur les tuiles ou les regarder se précipiter comme un mécanisme qu’on déclenche, elles nous envoûtent ces gouttes qui susurrent comme des frémissements de joie, se créent comme par miracle et viennent berceuses et endormeuses fleurer notre esprit d’un opium extatique, je la vois parfois s’étirer et tapoter tel un tapis qu’on déroule, un énorme faisceau de fils d’eau cinglant résolument le sol, renaissant en clochettes, éclatant puis reformant, fondant et resurgissant comme en ébullition, malléable parfois au gré du coup de vent qui la fait plier, interrompre, saccader, puis relancer pour de bon, impossible à arrêter dans son énergie de manade de chevaux au galop, elle sasse et ressasse, je prête mon oreille domptée au charme de cette magistrale mélodie tel des rires de bonheur, et mon regard ébloui, pénétré de cet immense feuillage liquide ne sait à quel rameau s’accrocher, des rus se tressent, glissent , s’engloutissent imbibés, on entend craquer et desserrer, le mécanisme prend fin, il a plu.

23 juin 2015

Des ailes d'elle

Photo030 Je suis Kertach Mohamed, marocain amazigh, professeur de français du second cycle, passionné de la littérature, égaré parmi la diversité et la richesse énormes de la culture et de la connaissance, amusé et ému à la fois de ce qui arrive dans la vie et dans le monde, ai effectué quelques modestes recherches sur Claude Simon, René Barjavel, Cartier Bresson, Marguerite Duras, sur Le Visuel dans le Texte, sur l'argumentation et la critique littéraire...Le français que je maîtrise le mieux est ma troisième langue avant l'anglais. Très amical, incapable de me décider à entamer la rédaction de ma première oeuvre romanesque. J'espère trouver dans ce site un espace favorable de stimulation et d'exhortation.

 

19 juin 2015

les Saisons, par Manal et Dady

2015-05-17 19

Les fleurs sont revenues dans le pré,

Des fleurs multicolores, des fleurs...

J'entends gazouiller les oiseaux et vois

Eclore les bourgeons.

Je contemple bleuir le ciel tout près,

Prêt à se poser,

Et le ruisseau murmurer et conduire

Doucement les petits galets dorés.

 

Il est revenu comme à l'accoutumée

L'Hiver si gras de nuages et de fumée.

J'aime regarder tomber la pluie,

Elle crépite comme le feu dans la cheminée

Fumante,

Et les flocons tout doucement s'accrocher aux

Cils et aux mèches des passants tout réjouis 

de ce paysage extraordinaire.

 

L'Eté était,

Mais ses rayons de soleil ont pénétré nos coeurs

Et y logent pour jamais.

C'est l'heure où le ciel a la couleur hâve des champs,

Et la nuit la luminosité des étoiles de campagne.

A quand alors ton retour ?

 

Tes feuilles ont pâli et voltigent 

Ou chutent pénétrées par les rayons brûlants de l'été.

Elles fleurissent tout autrement plus jolies 

Qu'au printemps.

Les oiseaux ont l'air de nous faire leurs adieux.

Ils partent on ne sait où même si les promesses

Du retour sont toujours tenues.

Emporte-nous au vent dans ton souffle

Avec ces feuilles blessées.

6 décembre 2014

Au visiteur des Etats-Unis

Bonjour,

Je suis étonné par la fréquence de vos visites, et me demande pourquoi vous n'avez pas répondu à mon premier appel.

Ce message sera effacé dès que vous en aurez pris connaissance.

Merci.

Kertach Mohamed

27 novembre 2012

"Dans les steppes mortifères" dédié par Tierry demercastel

Dans les steppes mortifères( A Kertach Mohamed )

le dimanche 20 février 2011, à 18:37. Posté par AGRIPPA

 

 

Dans les steppes mortifères
Où se mire mon existence
Il y a des rires et des chagrins
L’aveu toujours plus vivace
De ces nuits profondes et graves

Et puis l’instant permis
Où la lumière se brise
Sur le flanc des couleurs
Où les poussières d’ici
Se mêlent à celles de l’orient

Où les regards se noient
En une même rose unique
Où d’ineffables silences
Abreuvent les mots solitaires
Sur l’ultime feuille blanche

Dans les steppes mortifères
Mon sang n’a plus de couleur
Il est d’ici ou d’ailleurs
Comme au premier jour
Bercé d’étranges chants

Alors un instant je chemine
En une paix intérieure
Dans l’éphémère prose
D’un songe sur le déclin
Qu’un poète parfois rassure

...

Dédié à mon ami et poète Kertach Mohamed


 

<< Retour aux poèmes

 
commentaires ( 8 ) (Ajouter un commentaire)
Loïc le dimanche 20 février 2011, à 20:58
L'âme soeur et sa compréhension trouvées en l'amitié... J'espère que Mohamed lira.
Amitiés

----
http://www.mespoemes.net/cellox
vs591 le dimanche 20 février 2011, à 22:07
---- Un ami, également par les mots , qu j'aimerai tant relire !

Une intention juste t'anime, au delà des mots au delà des sentiments, plus qu'une amitié une fusion intellectuelle !

Donne de ses nouvelles !
Vincent

http://www.mespoemes.net/vs591
Agrippa le dimanche 20 février 2011, à 22:56
----Merci Vincent. Va dans mes liens et tu auras l’adresse de son blog. Ainsi tu pourras le lire
http://www.mespoemes.net/cauria
José le lundi 21 février 2011, à 12:03
"la lumière se brise
Sur le flanc des couleurs
Où les poussières d’ici
Se mêlent à celles de l’Orient"... une façon lumineuse d'appréhender cet entrelacs de liens que tisse une amitié. Amitiés.
worrell02 le lundi 21 février 2011, à 14:46
Une belle pensée pour notre ami KertacheMed dont les mots manquent sur le site.
Amitiés
Ivy
http://www.mespoemes.net/worrell02
claude le lundi 21 février 2011, à 22:36
même dans les steppes motifères il pousse toujours cette herbe vivace de la poésie que le vent couche mais que ta plume redresse.Cela prouve que certains coeurs comme le tien je pense n'ont aucune aridité.Le ruisseau des mots n'a que faire de la sécheresse des steppes, il abreuve toujours notre soif de lire,de penser,de rêver dans notre faux sommeil qui n'est ni plus ni moins qu'une vie endormie en nous.
domidom le mardi 22 février 2011, à 14:09
Très beau ce poème, plein de très belles métaphores...
Qu'importe où l'on se trouvent, la poésie est une merveille, un bon moment d'évasion pour les grands rêveurs que nous sommes....
Très bel hommage dédié à ton ami.
Au plaisir de te lire...
Amitiés...
Kertach Mohamed le jeudi 10 mars 2011, à 22:17
Je suis le premier concerné et le dernier à rejoindre , une absence hors de ma volonté. Merci infiniment cher Thierry, merci à ceux qui ont accompagné par leurs signatures cette belle page. Mes amitiés à tous, mes amitiés chaleureuses.
27 novembre 2012

Dans les steppes mortifères( A Kertach Mohamed )

Dans les steppes mortifères( A Kertach Mohamed )

le dimanche 20 février 2011, à 18:37. Posté par AGRIPPA

 

 

Dans les steppes mortifères
Où se mire mon existence
Il y a des rires et des chagrins
L’aveu toujours plus vivace
De ces nuits profondes et graves

Et puis l’instant permis
Où la lumière se brise
Sur le flanc des couleurs
Où les poussières d’ici
Se mêlent à celles de l’orient

Où les regards se noient
En une même rose unique
Où d’ineffables silences
Abreuvent les mots solitaires
Sur l’ultime feuille blanche

Dans les steppes mortifères
Mon sang n’a plus de couleur
Il est d’ici ou d’ailleurs
Comme au premier jour
Bercé d’étranges chants

Alors un instant je chemine
En une paix intérieure
Dans l’éphémère prose
D’un songe sur le déclin
Qu’un poète parfois rassure

...

Dédié à mon ami et poète Kertach Mohamed


 

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commentaires ( 8 ) (Ajouter un commentaire)
Loïc le dimanche 20 février 2011, à 20:58
L'âme soeur et sa compréhension trouvées en l'amitié... J'espère que Mohamed lira.
Amitiés

----
http://www.mespoemes.net/cellox
vs591 le dimanche 20 février 2011, à 22:07
---- Un ami, également par les mots , qu j'aimerai tant relire !

Une intention juste t'anime, au delà des mots au delà des sentiments, plus qu'une amitié une fusion intellectuelle !

Donne de ses nouvelles !
Vincent

http://www.mespoemes.net/vs591
Agrippa le dimanche 20 février 2011, à 22:56
----Merci Vincent. Va dans mes liens et tu auras l’adresse de son blog. Ainsi tu pourras le lire
http://www.mespoemes.net/cauria
José le lundi 21 février 2011, à 12:03
"la lumière se brise
Sur le flanc des couleurs
Où les poussières d’ici
Se mêlent à celles de l’Orient"... une façon lumineuse d'appréhender cet entrelacs de liens que tisse une amitié. Amitiés.
worrell02 le lundi 21 février 2011, à 14:46
Une belle pensée pour notre ami KertacheMed dont les mots manquent sur le site.
Amitiés
Ivy
http://www.mespoemes.net/worrell02
claude le lundi 21 février 2011, à 22:36
même dans les steppes motifères il pousse toujours cette herbe vivace de la poésie que le vent couche mais que ta plume redresse.Cela prouve que certains coeurs comme le tien je pense n'ont aucune aridité.Le ruisseau des mots n'a que faire de la sécheresse des steppes, il abreuve toujours notre soif de lire,de penser,de rêver dans notre faux sommeil qui n'est ni plus ni moins qu'une vie endormie en nous.
domidom le mardi 22 février 2011, à 14:09
Très beau ce poème, plein de très belles métaphores...
Qu'importe où l'on se trouvent, la poésie est une merveille, un bon moment d'évasion pour les grands rêveurs que nous sommes....
Très bel hommage dédié à ton ami.
Au plaisir de te lire...
Amitiés...
Kertach Mohamed le jeudi 10 mars 2011, à 22:17
Je suis le premier concerné et le dernier à venir; une absence hors de ma volonté. Merci infiniment cher Thierry, merci à ceux qui ont accompagné par leurs signatures sur cette belle page. Mes amitiés à tous, mes amitiés chaleureuses.
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