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Des ailes d'elle
18 août 2010

Paysages d'Almis de Guigou

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Photos prises cet été.

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18 août 2010

Août

Des rayons brûlants à mon occiput en calvitie.
Mes pensées à même l'asphalte.
Tu t'en vas !
Un lourd silence pèse.
Quelle sente vont emprunter nos pas ?
Un regard de toi replié dans le mien.

18 août 2010

Je lis ta lettre

Je vais à ta lettre comme si j'allais à ta rencontre.
Combien de fois je t'ai relue, combien de fois !
Combien de fois je suis donc allé à ta rencontre !
A chaque hampe, aux bords des mots, à chaque point, chaque accolade,
Je scrute ces lignes, c'est de ta plume qu'elles sont allées.
J'imagine ton regard suivre leurs courbures
De tétines laiteuses,
Y injectant l'amour qui me nourrit
A chaque fois que mon coeur faillit.
Et je regarde à travers ces lignes ton regard,
Lequel donne à mes yeux la lumière pour te lire.
J'en ai fait la plume pour cocher mes lectures,
Mon livre de chevet,
Mais c'est elle que je lis la première.
C'est elle.

"Moments si doux de la folâtre jeunesse, qu'il y a du temps que vous êtes partis", J.J.Rousseau, Les Confessions.

16 août 2010

La petite ville de Boulemane

 

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Photo013Jolie petite villPhoto046e au creux d'immenses montagnes à 18 kms Photo034d'Almis de Guigou.

1 août 2010

Feu et Cendre. (Almis de Guigou).

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1 août 2010

Dialogue des Amants

Je gagne ton port et me fonds dans son pelage félin,
Tu te moules dans mon corps coulé dans le tien,
Je me prends aux crêtes de tes lèvres salines,
Tu t'enlises dans leur pulpe tel un caillou dans la boue,
Tu sourds éruptif de mes spores câlines,
Je disparais en toi, tu te nies en moi,
Tu t'absorbes en moi, je me dissous en toi,
Je me noue, je m'incruste, je me dilue dans ton fin tissage,
Je m'imbrique, tu m'aspires,  je t'injecte l'enivrant éther,
Tu te mues en rêve, je suis ton oubli,
Je suis dans mon élément, tu t'accomplis en moi,
Il n' y a pas d'ailleurs, je croîs dans ton sol,
Une seule plante y pousse
C'est notre amour moulé dans le creuset du temps infini.

 

 

"Je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir", Léonard de Vinci, paru dans l'exergue de "La Route des Flandres" de Claude Simon.

1 août 2010

Le Rêve

                                                      

                                                     En souvenir des amis de Mespoemes.net

J'ai déployé la table,
Pareille aux ailes du paon qui fait la roue.
D'un côté mon vin et de l'autre mes pensées.
J'ai éteint la lampe et écouté le silence.
Comme il bruite !
J'ai survolé des îles
Et me suis posé au jardin des belles.
Laquelle ?
Il y avait Aube et Michel,
Puis vinrent Thierry, Marie, Vincent et Giselle
Qui n'a jamais cessé de battre des ailes,
Et de papillonner sur les tiges.
Nous avons trinqué des verres,
Et écouté ce silence qui bruitait
Et donnait signe de vie.
Il brumait, d'autres étaient venus.
On jasait et hilarait.
Ame a posé un baiser
Sur la joue de la soirée.

Les coquillages comme les pétales ont la forme des coeurs et sont aussi fragiles qu'eux, un rire peut les briser.

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