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Des ailes d'elle
7 février 2023

Je suis très touché par l’intérêt porté par notre

Je suis très touché par l’intérêt porté par notre professeur Monsieur Marc Gontard, par ce mot tout compliment fait à mon recueil L’Herbe bleue. Je le remercie vivement et lui souhaite, comme à tous les amis, une nouvelle année pleine de bonheur, de santé, d’amitié et de poésie.
" Cher ami, j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de votre recueil. L’avant-propos est excellent. J’ai aimé aussi la manière dont vous associez vos poèmes à ceux d’autres poètes dans une sorte de communauté d’esprit et de fraternité poétique… Je vous joins un petit texte que « L’Herbe bleue » m’a inspiré. Très cordialement, M. Gontard." :
"La poésie de Mohamed Kertach résonne en nous comme l’éclosion d’une parole lumineuse qui nous réconcilie avec le monde, dans sa beauté et son incomplétude. Chacun de ses poèmes met en imagesl’instant poétique, comme dans le Haïku, mais avec plus de liberté et des épanchements moins rétifs à la règle. Car il y a dans l’instant poétique une sorte d’éblouissement où rayonne le bonheur d’être-là, dans un rapport de connivence avec la nature, la montagne berbère, ses plantes, ses sources, ses oiseaux. Le soleil et la pluie. La neige et l’arc en ciel. Aïn Noukra : source d’argent. Et aussi les odeurs. Les saveurs… Mais au-delà de l’émerveillement, l’élégie nous entraîne dans cette douceur amère qui est la conscience du temps. Le temps d’avant avec ses souvenirs, ceux d’un village, d’un ami, d’une femme aimée, et le temps d’après, dont nous ne savons rien car nous sommes « sur le fil entre être et non-être ». Que restera-t-il de tout cela à la fin du « Big Bang » ? Où serons-nous dans l’éther labouré par le cataclysme du temps qui se refermera sur lui-même ? Le poème comme méditation sur la beauté du monde et sa fragilité. Sur ce qui est, qui a été et qui n’est plus, mais que l’écriture restitue dans un éternel présent. L’Herbe bleue nous parle d’un bonheur simple à prendre dans l’instant même où il se sait menacé. C’est le privilège du poète de rendre à ce point sensible notre présence au monde par la seule vertu de sa parole. "
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52Vous, Thierry Demercastel, Abdelouahid Kertach et 49 autres personnes

 

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