8 juillet 2010
Récit de vie
Cette année, il avait énormément plu.
Des rayons brûlants à mon occiput en calvitie.
Mes pensées à même l'asphalte.
Tu t'en vas !
Un lourd silence pèse.
Quelle sente vont emprunter nos pas ?
Un regard de toi replié dans le mien.
D'abord plus rien,
Puis un grain ,
Une brise, un rayon de lumière,
Une motte,
Puis une goutte,
Et le jet implacable du dé,
Comme une baguette magique.
Sois !
Et le hasard est.
Cette année il avait énormément plu. Les maisons de pisé, vétustes et délabrées n'ont pas résisté aux coups pluvieux et furieux du ciel.