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Des ailes d'elle
21 janvier 2020

Tristesse

 

Tristesse

Adieu astre de vie, cri de lumière,
Adieu ciel bleu, fulgurantes étoiles,
Adieu aubes merveilleuses,
Vous n’épancherez plus vos bras généreux sur les vastes prairies,
Ni par-dessus mes épaules votre chevelure rousse,
Adieu !
Je regarde affligé agiter le mouchoir humecté de ta larme,
Elle s’est tue comme après l’averse au hall la rumeur égayée des enfants,
J’ai survécu seulement à l’espoir de te retrouver,
Que de rêves magnifiques on a nourris,
Que de sourires à peine ébauchés subtilisés !
Adieu !
La joie se rompt,
La moue qui happe le sourire,
J’entends le trot implacable d’une chevauchée,
Ce peut être le lugubre glas,
L’ample tristesse de borne en borne,
Adieu !
Pourtant et de quel feu nous avons aimé, 
Nous rivalisions d’amour,
Et tout notre destin était d’aimer.

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21 janvier 2020

Voeu du nouvel an

 

Que la nouvelle année 2020 soit pleine de joie, de succès et de bonheur pour tous ceux et celles que j'ai retrouvé(e)s, que j'ai perdu(e)s de vue, ceux et celles que j'ai à peine connu(e)s et qui ont rejoint mes cercles d'ami(e)s, que j'ai croisé(e)s des yeux, frôlé(e)s du coude ou surpris en passant, ceux et celles avec qui j'ai échangé des doutes et des certitudes, des malentendus et des connivences ! Ceux et celles que j'ai lu(e)s et relu(e)s, que j'ai commenté(e)s. Pareillement à des ami(e)s de longue date, je vous admire tous et toutes ! Que cette année soit pleine de plaisir et de succès, de raison et de compréhension, de paix et d'amour ! Amen !

15 octobre 2020

Pensées d'automne

Pensées d'automne
S'érige la demeure grise dans mon viseur,
Couleur d'argile cette plaine,
C'est la saison de la mue,
Voguent doucement les nuages blancs,
Gros de promesses,
Fumée à suivre jusqu'à l'autre raison,
M'obsède l'éternel filet de voix du ru,
Mes rêves, blondeur de paille restée sur l'aire,
S'effeuillent les branches nouées du noyer,
Bruit du vent au travers les volets clos,
Affluent les souvenirs du bon vieux temps,
Dans tous leurs plis,
Reflue le pâle soleil jusqu'à l'autre saison,
Pensées d'automne.
La poésie c'est le langage du Paradis.
15 octobre 2020

Brillez Ô belles étoiles

Brillez Ô belles étoiles vous avez toute la nuit ;
Tandis que la lumière du jour vous ensevelit.
Que serait le ciel sans vos lustres luisants,
Que rendrait le jour dans les yeux des amants ?
Sois noire plus que jamais, Ô nuit, sans toi je ne puis voir
L’amour et les rêves, c’est à toi que j’ose croire,
Sois longue et que le jour ne dure qu’un roulis !
Mais reviens, toutes les idylles se célèbrent la nuit.
Allez absorber tout le voile bleu-noir des éthers,
Mais reviens parer de ces étoiles l’éclat de ses yeux,
Flambez, perlez, diamantez, laissez retentir votre splendide bleuté,
C’est dans le noir parfait que je perçois tes lumières.
La poésie est le langage du Paradis.
15 octobre 2020

Bazar

Bazar
Broches berbères, porcelaines caraques, cruchons gastéropodes,
Encensoirs jadéites, jarres des Mille et une nuits, colifichets,
Carafes d'eau de vie, jattes marbrées exhalant parfum de fruit,
Anses en bronze, lourds bracelets d’argent de vieilles aïeules,
Deniers millésimés, tabatières moisies, senteurs de prisé,
Colliers de sceaux, armoiries et argenteries de rois et de reines,
Jambiyas de combat yéménites et khanjars touaregs,
Cardes et rouets, mousquets, verrous et cadenas de grands-mères,
Arêtes et crocs de vertébrés colosses, caverne d’Ali Baba,
Peaux de couleuvres bourrées et fourrures en Raie de Chardin,
Sculptures végétales sentant la sève rance et masques d’Afrique,
Becs ou serres d’aigles, blasons de cyclopes ou d’archanges,
Carcasses géantes de tortues, gueules simiesques,
Ne sont que les moindres bibelots du musée du bazariste.
 
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3 janvier 2021

Souffle fort mon vent...

Souffle fort mon vent ton cri m'apaise… A elle !
Il doit avoir accroché et cumulé dans son parcours tous les souvenirs, ce vent d’Autan ! Je l’entends dire des histoires à rendre fou, des vers tels ceux-ci au rythme cassé comme des soupirs. Comme tu sais lire dans son souffle ! Je crains qu’il s’essouffle et se hâte de nous quitter tandis que nous n’avions pu prendre le temps de lorgner planer et voltiger les feuilles dorées, de les ramasser au balai dans le coin. Je l’entends vibrer et zéphir*, battre l’énorme plaine, vaciller à la révérence les ramées, dérouler au loin les gros nuages gris. Tu as dû pincer à chaque relais un souvenir, caresser de douceur les visages de ton haleine d’amante. Souffle fort mon vent ton cri m’apaise ! Colle à ma peau ta chevelure, ta rafale émoustillante ! Vent des dunes, vent des monts, celui des plaines et des mers, des vastes étendues. Claque à ma porte bienveillante messagère ! Glisse-toi par les interstices, je souffre, ton souffle repose. Ô Eole, maître de la Rose des vents, libère tes outres, essaime de tes grains et de tes embruns éoliens les sols arides ! D'où que tu viennes, par n’importe quelle allée, j’enfouirai mon cou dans ton fin plumage, nourris-nous de rêves, conte-nous les mystères de ton enchantement !
*zéphir est employé comme verbe, comme onomatopée.
28 février 2021

Prismes Coulures de lave, giclements des morsures

Prismes
Coulures de lave, giclements des morsures aux commissures
Des lèvres, amour et premières flammes,
Saignement pourpre de fleurs, l’amour est rouge,
Rouge-rubicond des premières menstrues de pucelle.
Hâve et pâle décline las le soleil vers des sphères secrètes,
Jaune flavus couleur d’abeille, couleur de fruits, couleur de fleurs.
Jaune était le monde à sa création comme à la fin de l’Univers,
Et ta peau d’amour, le jaune est la couleur de l’amour.
Je te reconnais à cette couleur qui te recouvre entière,
Dites-moi pourquoi tous les paysages sont verts,
On dit que la nature sourit de jeunesse quand toutes
Les couleurs déclinent et laissent place à la verdure.
Aureus, toi la couleur de l’épi de blé habillant le vaste champ,
Et de l’astre renaissant à l’aube et dorant tout l’horizon.
Dorées ou rosies des lèvres de fleurs ou de femmes adorées,
Egouttent des gouttes de bonheur dans ton regard de rosée.
Tu n’épargnes rien ma belle violette, mon lilas, ma lavande,
Mon orchidée, ma passiflore, ma mirabelle, ma tulipe, ma myrtille…
Tu es la couleur qui ne s’offre qu’à la beauté, et tu ne peux passer
Sans rehausser de ton minéral et de ton parfum palais et musées.
Tu as revêtu de ton azurage tous les cieux, les mers et les océans,
Les plus belles perles et tes prunelles, la mûre, la prune, très belles
Les fleurs bleues, les astres doivent l’être, cadeaux de fleuraisons,
Prismes d’ombelles, exhalaisons de parfums de l'arc-en-ciel.
7 février 2023

Je suis très touché par l’intérêt porté par notre

Je suis très touché par l’intérêt porté par notre professeur Monsieur Marc Gontard, par ce mot tout compliment fait à mon recueil L’Herbe bleue. Je le remercie vivement et lui souhaite, comme à tous les amis, une nouvelle année pleine de bonheur, de santé, d’amitié et de poésie.
" Cher ami, j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de votre recueil. L’avant-propos est excellent. J’ai aimé aussi la manière dont vous associez vos poèmes à ceux d’autres poètes dans une sorte de communauté d’esprit et de fraternité poétique… Je vous joins un petit texte que « L’Herbe bleue » m’a inspiré. Très cordialement, M. Gontard." :
"La poésie de Mohamed Kertach résonne en nous comme l’éclosion d’une parole lumineuse qui nous réconcilie avec le monde, dans sa beauté et son incomplétude. Chacun de ses poèmes met en imagesl’instant poétique, comme dans le Haïku, mais avec plus de liberté et des épanchements moins rétifs à la règle. Car il y a dans l’instant poétique une sorte d’éblouissement où rayonne le bonheur d’être-là, dans un rapport de connivence avec la nature, la montagne berbère, ses plantes, ses sources, ses oiseaux. Le soleil et la pluie. La neige et l’arc en ciel. Aïn Noukra : source d’argent. Et aussi les odeurs. Les saveurs… Mais au-delà de l’émerveillement, l’élégie nous entraîne dans cette douceur amère qui est la conscience du temps. Le temps d’avant avec ses souvenirs, ceux d’un village, d’un ami, d’une femme aimée, et le temps d’après, dont nous ne savons rien car nous sommes « sur le fil entre être et non-être ». Que restera-t-il de tout cela à la fin du « Big Bang » ? Où serons-nous dans l’éther labouré par le cataclysme du temps qui se refermera sur lui-même ? Le poème comme méditation sur la beauté du monde et sa fragilité. Sur ce qui est, qui a été et qui n’est plus, mais que l’écriture restitue dans un éternel présent. L’Herbe bleue nous parle d’un bonheur simple à prendre dans l’instant même où il se sait menacé. C’est le privilège du poète de rendre à ce point sensible notre présence au monde par la seule vertu de sa parole. "
Toutes les réactions :
52Vous, Thierry Demercastel, Abdelouahid Kertach et 49 autres personnes

 

28 février 2021

Prismes Coulures de lave, giclements des morsures

Prismes
Coulures de lave, giclements des morsures aux commissures
Des lèvres, amour et premières flammes,
Saignement pourpre de fleurs, l’amour est rouge,
Rouge-rubicond des premières menstrues de pucelle.
Hâve et pâle décline las le soleil vers des sphères secrètes,
Jaune flavus couleur d’abeille, couleur de fruits, couleur de fleurs.
Jaune était le monde à sa création comme à la fin de l’Univers,
Et ta peau d’amour, le jaune est la couleur de l’amour.
Je te reconnais à cette couleur qui te recouvre entière,
Dites-moi pourquoi tous les paysages sont verts,
On dit que la nature sourit de jeunesse quand toutes
Les couleurs déclinent et laissent place à la verdure.
Aureus, toi la couleur de l’épi de blé habillant le vaste champ,
Et de l’astre renaissant à l’aube et dorant tout l’horizon.
Dorées ou rosies des lèvres de fleurs ou de femmes adorées,
Egouttent des gouttes de bonheur dans ton regard de rosée.
Tu n’épargnes rien ma belle violette, mon lilas, ma lavande,
Mon orchidée, ma passiflore, ma mirabelle, ma tulipe, ma myrtille…
Tu es la couleur qui ne s’offre qu’à la beauté, et tu ne peux passer
Sans rehausser de ton minéral et de ton parfum palais et musées.
Tu as revêtu de ton azurage tous les cieux, les mers et les océans,
Les plus belles perles et tes prunelles, la mûre, la prune, très belles
Les fleurs bleues, les astres doivent l’être, cadeaux de fleuraisons,
Prismes d’ombelles, exhalaisons de parfums de l'arc-en-ciel.
4 août 2012

Appel au visiteur des Etats-Unis

Bien que j'aie des cousins et des amis aux Etats-Unis, je suppose que ce visiteur régulier de mon site, au IP 6624...est un ami d'enfance perdu de vue depuis très très longtemps et qui n'a jamais fait signe. Ce visiteur qu'il me paraît reconnaître à plusieurs indices est prié de se manifester nommément à travers mon blog ou sur mon email. Merci.

13 juillet 2010

Discours de la Chiromancienne

Diseuse du destin,

Liseuse des signes des paumes de tes mains,

Des lignes en sillons, des monts-îlots et des anneaux,

Les lignes remontent en rameaux,

Recoupent en terre de feu,

Aucun dessein en vue,

Que des plus-tard ou des plus-jamais,

Pas une goutte ne rafraîchit ces lits,

Quelque drame a asséché les rigoles jadis en crue,

C'est que tu n'aimes plus !

Malheureux en amour, Le chagrin est ton lot.

Des monts creux comme des fonds de pots.

Pas un feu ne remue la lie.

C'est que ton coeur a brûlé,

Et que plus rien n'attend !

Autour de quelle absence tournoient les anneaux,

Quand sont vides les noyaux ?

C'est que je n'augure rien de bon,

Mon enfant !

Cet orante prie pour toi.

21 mai 2010

Le Destin

Je suis une ligne, une juxtaposition infinie de points,

Sitôt atterri que déjà je repars

A chaque arrivée un nouveau départ.

Il m'arrive de m'élever et d'éclater en bouquet final

Ou de chuter à percuter le sol de cratères.

Il m'arrive comme une ogive d'aller cogner au hasard des destins

Mais sitôt arrivé me voici reparti

Ce n'est jamais la fin.

Aux moments de répit je trace des courbes pour contourner ma peine

Et me retrouve comme Sisyphe à mon point de départ.

Je n'ai pas posé pied que déjà je repars.

Je m'élève parfois en spirale pour accrocher l'illusion

Je n'ai pas accroché que déjà c'est trop tard.

Je m'élève aussi en parallèles mais ne peux étreindre mon autre

Pourtant à portée de main et que je crois mien

Peut-être plus rose.

Il m'arrive de me briser en morceaux ou d'observer des sauts

Comme pour fermer l'oeil sur les écueils.

Il m'arrive de hachurer hachurer à ne plus distinguer

Le sens.

3 septembre 2010

A une absente

   Je pense à toi mon amour, je pense à toi. Empli de toi ton souvenir ne me quitte pas. Résonne toujours en moi la douceur de ta voix. J'ai marché somnambule de quai en quai, de gare en gare, mes regards fixant les rails pouvant mener jusqu'à toi.
Le train aux phares borgnes sillonne la nuit. Tape, tape inlassablement des essieux. J'entends grincer ses freins à chaque escale me hante ta voix. Serais-tu parmi cette foule que je vois drapée sous les arcades de la nuit ? Serais-tu ce reflet incertain sur fond d'espoir ?
Le train hoquette et repart, brinquebale sa carcasse de fer et de bois, fonce dans la nuit velue, la nuit charnue, hulule à s'égosiller. Aux entre-chocs mortels et constricteurs des fers, aux aiguillages fourchus où le train hésite, à chaque tournant abrupt, quel chemin mènerait jusqu'à toi ?
La nuit se consume au feu qui brûle pour toi. Cette plume trempée dans la douleur d'être loin de toi ne rature que des odes tristes.
Sur les rails d'acier noirs et lisses glisse la nuit hérissée de rêves. Au passage, des branches d'arbres fleuries remuent, un flot d'amour m'envahit. Quels rêves effleurent ton sommeil ? Quelles fleurs s'offrent à ton réveil ?

 

Mains liquides, mains diaphanes, nuit et jour, sans grand bruit, caressent le galet

 

4 avril 2024

Pluie 2

Pluie (2)
Je frissonne à ces chutes liquides comme si elles collaient à ma peau, il faut les écouter ces gouttes feutrées sur les tuiles, ou les regarder se précipiter tel un mécanisme qu’on déclenche, elles nous envoûtent ces gouttes qui susurrent comme des frémissements de joie, se créent comme par miracle et viennent berceuses et endormeuses fleurer notre esprit d’un opium extatique, je la vois parfois s’étirer et tapoter tel un tapis qu’on déroule, un énorme faisceau de fils d’eau cinglant résolument le sol, renaissant en clochettes, éclatant puis reformant, frétillant et resurgissant comme en ébullition, malléable parfois au gré du coup de vent qui la fait plier, interrompre, saccader, puis relancer pour de bon, impossible à arrêter dans son énergie de manade de chevaux au galop, elle sasse et ressasse, je prête mon oreille domptée au charme de cette magistrale mélodie tel des rires de bonheur, et mon regard ébloui, pénétré de cet immense feuillage liquide ne sait à quel rameau s’accrocher, des rus se tressent, glissent, s’engloutissent imbibés, on entend craquer et desserrer, il a plu.
21 mai 2010

Des Photos...

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De haut en bas et de gauche à droite : 1, 2, 5, 6, des paysages d'Almis de Guigou.
Photo 3, La Médina de Fès.
4, un bout de champ de vision de la Ville de Sefrou, à 60 kms de Guigou et à 28 de Fès.

7 mai 2010

Discours des lions de l'Atlas*

Photo015Nous nous sommes abreuvés
A tes sources claires.
Nous nous sommes reposés
A l'ombre de tes cèdres
Et humé ton parfum de polen.
Mais depuis que des pas ont souillé
Notre éden,
Nous sommes partis.

*Chaîne de montagnes du Maroc.
Photo: bout de paysage d'Almis de Guigou.

16 août 2010

La petite ville de Boulemane

 

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Photo013Jolie petite villPhoto046e au creux d'immenses montagnes à 18 kms Photo034d'Almis de Guigou.

18 août 2010

Paysages d'Almis de Guigou

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Photos prises cet été.

5 juillet 2010

Flirt Matinal (Almis de Guigou à l'aube).

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1 août 2010

Feu et Cendre. (Almis de Guigou).

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Photo057

 




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14 décembre 2010

La Médina de Fès

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19 juin 2010

Les pores vermeils de la glèbe

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12 juin 2010

Les pores vermeils de la glèbe

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21 juillet 2012

Message provisoire à l'intention du visiteur des Etats-Unis

Bonjour,

Je suppose que ce visiteur gardant l'anonymat est un ami d'enfance perdu de vue il y a très longtemps, je le prie de bien vouloir me contacter sur mon email.

Merci.

Kertach Mohamed

6 décembre 2014

Au visiteur des Etats-Unis

Bonjour,

Je suis étonné par la fréquence de vos visites, et me demande pourquoi vous n'avez pas répondu à mon premier appel.

Ce message sera effacé dès que vous en aurez pris connaissance.

Merci.

Kertach Mohamed

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