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Des ailes d'elle

1 septembre 2012

Septembre

Septembre !

Les adieux aux premières rencontres,

Tu rêves, ce soir de la vie.

L'été étend jusqu'à toi son étoupe.

Ce jour, on sème de nouveau les amertumes 

Que j'arroserai.

Ce silence c'est toujours toi.

 

" C'est dans les livres que j'ai rencontré l'univers: assimilé, classé, étiqueté, pensé, redoutable encore; et j'ai confondu le désordre de mes expériences livresques avec le cours hasardeux des événements réels." J.P. Sartre, Les Mots, Folio, p. 46.

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4 août 2012

Appel au visiteur des Etats-Unis

Bien que j'aie des cousins et des amis aux Etats-Unis, je suppose que ce visiteur régulier de mon site, au IP 6624...est un ami d'enfance perdu de vue depuis très très longtemps et qui n'a jamais fait signe. Ce visiteur qu'il me paraît reconnaître à plusieurs indices est prié de se manifester nommément à travers mon blog ou sur mon email. Merci.

4 août 2012

Appel au visiteur des Etats-Unis

Bien que j'aie des cousins et des amis aux Etats-Unis, je suppose que ce visiteur régulier de mon site, au IP 6649... est bien un ami d'enfance perdu de vue depuis très très longtemps et qui depuis n'a jamais fait signe. Ce visiteur que je ne veux pas nommer est prié de se manifester à travers ce site ou sur mon email. Merci.

21 juillet 2012

Message provisoire à l'intention du visiteur des Etats-Unis

Bonjour,

Je suppose que ce visiteur gardant l'anonymat est un ami d'enfance perdu de vue il y a très longtemps, je le prie de bien vouloir me contacter sur mon email.

Merci.

Kertach Mohamed

14 décembre 2010

La Médina de Fès

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16 octobre 2010

Pluie (1), impressions.

Des miroitements liquides ensemensent à l'infini la ville.
Gerbes d'étincelles, chapelets de murmures, imperceptibles sourires.
Frémissent veinules, meut nature, mottes palpitent.
Sautillent bourgeons assoupis, scintillent mèches de cheveux frisés.
Fissures encombrées, flottent paillettes, fourmis harcelées, lézardes affolées.

Cadence rythmée et précipitée de rayons d'eau,
Tapis d'osier doré, pébroque de pluie.
Continuité implacable de tintements mécaniques et mesurés.
Les gouttières acharnés tressent des faisceaux aqueux de cristaux amorphes, échevelés.

Flaques hérissées perlent des gouttes resplendissantes, capuchonnées,
parées, alignées en rangs parfaits.
Tringles et vitres dégoulinent des nervures cristallines. Fibres brillantes et
soyeuses de lumière s'amoncellent comme par pulsations en bulles veloutées,
régulières et bosselées, s'agrippent puis chutent une à une.                                                                             

*"L'enfance, même malheureuse, par quel bonheur la remplacer ?" Traduit de la poésie turque par Jean Pinquié(le regretté) et Levent Yilmaz. Paru dans "Anthologie de la poésie turque contemporaine", Publisud, 1991, pp 15 et 80.

27 septembre 2010

Pensées d'automne

S'érige la demeure grise dans mon viseur.
Couleur d'argile cette plaine.
C'est la saison de la mue.
Voguent doucement les nuages blancs,
Gros de promesses.
Fumée à suivre jusqu'à l'autre raison.
M'obsède l'éternel filet de voix du ru.
Mes rêves, blondeur de paille restée sur l'aire.
S'effeuillent les branches nouées du noyer.
Bruit du vent au travers les volets clos.
Affluent les souvenirs du bon vieux temps,
Dans tous leurs plis.
Reflue le pâle soleil jusqu'à l'autre saison.
Pensées d'automne.

"Un monde nouveau, un monde toujours nouveau, un monde de toujours, jeune pour toujours, c'est cela le paradis".(Eugène Ionesco).

3 septembre 2010

A une absente

   Je pense à toi mon amour, je pense à toi. Empli de toi ton souvenir ne me quitte pas. Résonne toujours en moi la douceur de ta voix. J'ai marché somnambule de quai en quai, de gare en gare, mes regards fixant les rails pouvant mener jusqu'à toi.
Le train aux phares borgnes sillonne la nuit. Tape, tape inlassablement des essieux. J'entends grincer ses freins à chaque escale me hante ta voix. Serais-tu parmi cette foule que je vois drapée sous les arcades de la nuit ? Serais-tu ce reflet incertain sur fond d'espoir ?
Le train hoquette et repart, brinquebale sa carcasse de fer et de bois, fonce dans la nuit velue, la nuit charnue, hulule à s'égosiller. Aux entre-chocs mortels et constricteurs des fers, aux aiguillages fourchus où le train hésite, à chaque tournant abrupt, quel chemin mènerait jusqu'à toi ?
La nuit se consume au feu qui brûle pour toi. Cette plume trempée dans la douleur d'être loin de toi ne rature que des odes tristes.
Sur les rails d'acier noirs et lisses glisse la nuit hérissée de rêves. Au passage, des branches d'arbres fleuries remuent, un flot d'amour m'envahit. Quels rêves effleurent ton sommeil ? Quelles fleurs s'offrent à ton réveil ?

 

Mains liquides, mains diaphanes, nuit et jour, sans grand bruit, caressent le galet

 

18 août 2010

Paysages d'Almis de Guigou

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Photos prises cet été.

18 août 2010

Août

Des rayons brûlants à mon occiput en calvitie.
Mes pensées à même l'asphalte.
Tu t'en vas !
Un lourd silence pèse.
Quelle sente vont emprunter nos pas ?
Un regard de toi replié dans le mien.

18 août 2010

Je lis ta lettre

Je vais à ta lettre comme si j'allais à ta rencontre.
Combien de fois je t'ai relue, combien de fois !
Combien de fois je suis donc allé à ta rencontre !
A chaque hampe, aux bords des mots, à chaque point, chaque accolade,
Je scrute ces lignes, c'est de ta plume qu'elles sont allées.
J'imagine ton regard suivre leurs courbures
De tétines laiteuses,
Y injectant l'amour qui me nourrit
A chaque fois que mon coeur faillit.
Et je regarde à travers ces lignes ton regard,
Lequel donne à mes yeux la lumière pour te lire.
J'en ai fait la plume pour cocher mes lectures,
Mon livre de chevet,
Mais c'est elle que je lis la première.
C'est elle.

"Moments si doux de la folâtre jeunesse, qu'il y a du temps que vous êtes partis", J.J.Rousseau, Les Confessions.

16 août 2010

La petite ville de Boulemane

 

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Photo013Jolie petite villPhoto046e au creux d'immenses montagnes à 18 kms Photo034d'Almis de Guigou.

1 août 2010

Feu et Cendre. (Almis de Guigou).

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1 août 2010

Dialogue des Amants

Je gagne ton port et me fonds dans son pelage félin,
Tu te moules dans mon corps coulé dans le tien,
Je me prends aux crêtes de tes lèvres salines,
Tu t'enlises dans leur pulpe tel un caillou dans la boue,
Tu sourds éruptif de mes spores câlines,
Je disparais en toi, tu te nies en moi,
Tu t'absorbes en moi, je me dissous en toi,
Je me noue, je m'incruste, je me dilue dans ton fin tissage,
Je m'imbrique, tu m'aspires,  je t'injecte l'enivrant éther,
Tu te mues en rêve, je suis ton oubli,
Je suis dans mon élément, tu t'accomplis en moi,
Il n' y a pas d'ailleurs, je croîs dans ton sol,
Une seule plante y pousse
C'est notre amour moulé dans le creuset du temps infini.

 

 

"Je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir", Léonard de Vinci, paru dans l'exergue de "La Route des Flandres" de Claude Simon.

1 août 2010

Le Rêve

                                                      

                                                     En souvenir des amis de Mespoemes.net

J'ai déployé la table,
Pareille aux ailes du paon qui fait la roue.
D'un côté mon vin et de l'autre mes pensées.
J'ai éteint la lampe et écouté le silence.
Comme il bruite !
J'ai survolé des îles
Et me suis posé au jardin des belles.
Laquelle ?
Il y avait Aube et Michel,
Puis vinrent Thierry, Marie, Vincent et Giselle
Qui n'a jamais cessé de battre des ailes,
Et de papillonner sur les tiges.
Nous avons trinqué des verres,
Et écouté ce silence qui bruitait
Et donnait signe de vie.
Il brumait, d'autres étaient venus.
On jasait et hilarait.
Ame a posé un baiser
Sur la joue de la soirée.

Les coquillages comme les pétales ont la forme des coeurs et sont aussi fragiles qu'eux, un rire peut les briser.

13 juillet 2010

Discours de la Chiromancienne

Diseuse du destin,

Liseuse des signes des paumes de tes mains,

Des lignes en sillons, des monts-îlots et des anneaux,

Les lignes remontent en rameaux,

Recoupent en terre de feu,

Aucun dessein en vue,

Que des plus-tard ou des plus-jamais,

Pas une goutte ne rafraîchit ces lits,

Quelque drame a asséché les rigoles jadis en crue,

C'est que tu n'aimes plus !

Malheureux en amour, Le chagrin est ton lot.

Des monts creux comme des fonds de pots.

Pas un feu ne remue la lie.

C'est que ton coeur a brûlé,

Et que plus rien n'attend !

Autour de quelle absence tournoient les anneaux,

Quand sont vides les noyaux ?

C'est que je n'augure rien de bon,

Mon enfant !

Cet orante prie pour toi.

13 juillet 2010

Genèse

D'abord plus rien,
Puis un grain ,
Une brise, un rayon de lumière,
Une motte,
Puis une goutte,
Et le jet implacable du dé,
Comme une baguette magique.
Sois !
Et le hasard est.

8 juillet 2010

Récit de vie

Cette année, il avait énormément plu.

8 juillet 2010

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nttredsachyressss

8 juillet 2010

Cette année il avait énormément plu. Les maisons

Cette année il avait énormément plu. Les maisons de pisé, vétustes et délabrées n'ont pas résisté aux coups pluvieux et furieux du ciel.

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